Art Precolombien

La richesse, la beauté, les mystères et la technique de l’art précolombien suscitent toujours beaucoup d’admiration de nos jours. Voici une offre originale de quelques pièces représentatives de cet art au pouvoir de fascination intemporel.

Origines

L’archéologie de l’art précolombien nous enseigne que la culture olmèque peut être considérée comme la première des civilisations d’Amérique.

Située entre la région du sud de Veracruz et Tabasco de l’actuel Mexique, cette civilisation a vécu tout au début de la période préclassique, du siècle -1500 au siècle -1000 avant J.C. La culture olmèque était organisée autour d’un centre cérémoniel et l’art de l’époque était principalement la sculpture déjà très détaillée et sur tout type de support en pierre finement polie. Tête gonflée, symbolique du jaguar, corps d’enfant et trépanations multiples caractérisent le style très particulier d’un monde ancien et reculé où il est malheureusement parfois difficile de dépasser le stade des suppositions.

Si la civilisation olmèque était celle à l’origine des civilisations de Mésoamérique, une autre était sur le point lorsqu’elle disparut, de commencer son apogée à quelques milliers de kilomètres de là et devenir la civilisation mère des peuples andins : la civilisation Chavin. La civilisation Chavin était établie sur la côte pacifique de l’actuel Pérou et était une société structurée dirigée par des prêtres ou chamanes. Elle disposait d’un certain nombre de connaissances techniques et artistiques également très développées. Les Chavin ont été les premiers à débuter le travail de l’or et du bronze. Ils ont aussi été d’admirables artistes et les seuls de la période préclassique à aussi bien maîtriser la céramique dans la région.

Si nous avons choisi de vous présenter le monde préclassique par ces deux civilisations, c’est parce qu’elles sont toutes les deux à la base du développement artistique précolombien et de l’époque classique. Qu’il s’agisse des civilisations de Teotihuacán, des Zapothèques aux Maya qui ont suivi en Mésoamérique, de la culture Moche, Nazca ou encore Huari du côté des Andes, toutes ces brillantes civilisations se placèrent dans la continuation et plongèrent leurs racines dans l’art olmèque ou dans l’art Chavin.

L’ere classique

L’art Teotihuacán est le premier à concevoir l’urbanisme à plus grande échelle via de monumentales pyramides symbolisant la grandeur religieuse. Il développa aussi de façon spectaculaire la sculpture, le relief et les couleurs via la peinture. Tous les objets représentant soit un jaguar, soit un personnage, soit un masque, soit un décor ou toute autre représentation sont considérés de grande valeur esthétique et sont très prisés. Chaque lot en provenance d’une collection en vente aux enchères atteint généralement une estimation très importante et un résultat quant au prix adjugé pouvant facilement dépasser la dizaine voire la centaine de milliers d’euros.

Malgré toute la grandeur de Teotihuacan et l’intérêt qui y est porté, l’ère classique du Mexique ne se limite pas à cette seule civilisation. Les Zapothèques de Monte Alban situés dans la région de Oaxaca, les Totonaques d’El Tajin, les Mixtèques et les autres peuples situés plus au nord ou à l’ouest au Mexique ont aussi créé un art de référence à la technique détaillée et d’évolution culturelle proche.

La région où s’est épanoui l’empire maya est localisée dans les pays actuels du Mexique, Guatemala, Bélize, Honduras et Salvador. L’estimation de la période classique est fixée par le monde scientifique de 250-300 à 900 ans après JC. Certains préfèrent une estimation différente de 250-300 à 600 après JC car on constate en l’an 600 un ralentissement de la construction et donc de l’expansion maya.

La culture classique Maya du Mexique est fortement empreinte de la culture olmèque. Le calendrier Maya en est inspiré tout comme l’adoration du dieu jaguar ou l’organisation de la cité et du culte rituel. La civilisation maya a développé l’écriture, les arts et des canaux de drainage permettant l’exploitation intensive de la terre et donc le développement de la population regroupée en de nombreuses cités état totalement autonomes et connectées jusqu’au nord du Yucatan de l’actuel Mexique. L’art précolombien a ainsi pu se développer sous forme d’une multitude d’objets maya qui intégrèrent des couleurs polychromes à la céramique. Le marché et la vente d’objets entre les cités Etat était fréquente mais ces dernières n’hésitaient pour autant à se faire la guerre entre elles.

La periode post classique

Quelle que soit l’estimation du siècle de transition retenue pour la période postclassique, les livres en vente dans le commerce sont tous unanimes sur la fin de l’empire postclassique maya qui déjà très amoindri par des sécheresses ou maladies prit fin à la suite de la colonisation espagnole. Si le monde maya était en plein déclin depuis très longtemps lorsque les colons arrivèrent, le monde aztèque localisé au Mexique à Mexico fut quant à lui fut exterminé en pleine apogée et il est à regretter les destructions quasi systématiques procédées par les espagnols d’un art exceptionnel dont il reste malheureusement beaucoup moins d’objets.

Aujourd’hui, l’archéologie du Mexique considère la culture maya comme la plus riche de l’art précolombien d’Amérique. L’art Maya nous a en effet laissé une multitude d’objets très précieux qui sont présents dans chaque musée traitant de la culture précolombienne. En France, le musée du quai Branly situé à Paris fait état d’un nombre important d’objets en provenance de l’art et de la culture Maya mais aussi ceux d’autres civilisations précolombiennes. L’art Inca et tous les autres arts tels que l’art Chavin, l’art Chancay, l’art Chimu, l’art Nazca ou encore l’art Huari comptent tous un nombre important de pièces de référence.

Qu’il s’agisse d’une statuette, d’un masque, d’une céramique ou toute autre représentation en provenance du Mexique, du Guatemala, du Pérou et autre pays, l’art précolombien nous enseigne toute la richesse de la culture de ce continent. Que ce soit aussi la collection d’un musée ou celle des nombreux livres ou encore les nombreuses ventes aux enchères parfois très prestigieuses, l’art colombien dévoile encore aujourd’hui pièces après pièces, page par page ou lot par lot toute sa magnificence et ses mystères.

Notre galerie vous propose à la vente le plus de variété possible en provenance du Mexique, du Guatemala, du Pérou ou d’ailleurs aux prix les plus raisonnables possible.

Nous espérons que notre collection vous séduira et vous remercions de votre visite sur notre site.

Cet article fait partie de la catégorie Art Premier et a été rédigé par la Galerie PERSEPOLIS.

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